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Au départ, il y a l’appel d’une vocation missionnaire : « envoyées aux ruraux de France nous vivons déjà la mission universelle de l’Église ». Nos Constitutions disent : "l’action apostolique de la Congrégation est participation à la mission universelle de l’Église".

La foi est missionnaire : elle est participation à l’œuvre du Christ venu partager notre condition humaine, permettre à chacun de retrouver sa dignité de fils ou de fille de Dieu.

 

La question « hors France »

Au premier Chapitre Général de 1968, la question « hors France » est posée . Dès la fondation de nos Congrégations, l’Église n’a pas voulu que soit mentionné dans le texte des Constitutions ruraux "de France" (bien que le Père Epagneul dise que nous sommes fondés pour répondre aux besoins des campagnes "de France").

En fait, dés sa fondation, notre Congrégation des Soeurs des Campagnes est engagée dans un service « hors France », sous forme de soutien à une Congrégation analogue à la nôtre : la Congrégation des Sœurs de Bam au Burkina-Faso.

Diverses possibilités d’ouverture hors France sont étudiées, en vue d’éclairer des décisions futures qui concernent le Portugal.

 

Nous continuons à avoir des liens d’amitié avec les migrants venus en France, tout en étant aussi en contact avec des personnes ou des communautés hors France.

 

L’expérience est commencée au Portugal.

 

Trois Sœurs étant au Portugal depuis 1972, nous écrivions : « L’expérience montre que notre vocation propre basée sur la communauté de vie peut être vécue par nous dans un autre pays que la France. La présence là-bas est un stimulant pour toutes dans le sens d’une ouverture plus universelle et un rappel du choix de notre vie pauvre »

 

Une ouverture plus universelle.

 

Devons-nous répondre à l’appel d’annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus Christ parmi les ruraux d’Afrique ? Cette question a mûri suite à des séjours de Sœurs en 1976 et 1979 ; elle s’est concrétisée suite a un appel des Frères et de Monseigneur Bakpessi, évêque de Sokodé.

« Prenant acte de la sensibilisation de l’ensemble de la Congrégation, et du fait que certaines Sœurs seraient prêtes à partir, le Chapitre de 1980 donne son accord pour une fondation au Togo ».

« Pour répondre à l’appel missionnaire dans une ouverture plus universelle, dans le service des jeunes Églises dont nous avons beaucoup à recevoir... C’est un signe modeste de communion à l’effort de beaucoup pour plus de justice et une attention plus grande aux pays en voie de développement. »

 

Ouvertes à l’universel.

 

Le Chapitre de 1986 dit : « Nous avons vécu, au fil des années, un élargissement de nos horizons et nous avons entendu des appels plus précis qui nous ont conduites au Portugal et au Togo. Avoir des prieurés en divers pays est une grâce à exploiter pour vivifier notre élan missionnaire. »

Se pose la question de l’accueil de vocations dans ces deux pays : « S’il y a des demandes, étudier cette éventualité ». Appel à se laisser interpeller sur nos modes de vie en France et à porter attention aux étrangers qui sont sur nos secteurs. Voir quelle place nous donnons aux immigrés dans nos communautés Chrétiennes.

 

Nous engager dans la construction d’une société pluri-culturelle.

 

Trois appels sont soulignés au Chapitre de 1992 : Une fondation au Burkina Faso, renforcer le Portugal, un appel du Brésil. L’accueil de vocations africaines est commencé. La priorité est donnée à l’Afrique. On désire renforcer le Portugal et ne pas fermer la question pour le Brésil.

 

La mission prend forme en Afrique.

 

Une troisième fondation y est envisagée en 1998 et une coordinatrice va y être nommée. Se pose la question du maintien des Communautés du Portugal. Continuer à trouver comment notre charisme prend forme en Afrique. Le Chapitre de 2004 insiste sur la place importante donnée à la formation. C’est une étape nécessaire. En France et en Afrique développer le partenariat avec les Frères et avec d’autres congrégations.