Cette association s’est constituée en 2004. Elle est en lien avec Familles rurales dont elle dépend. Sr Elise nous en parle (à gauche sur la photo).
Des personnes avaient besoin d’être transportées chez le médecin ou ailleurs et ne savaient pas à qui s’adresser ;

elles étaient prêtes à rémunérer le service. A partir de ce constat, Françoise et Michel Eard, de Lumigny, ont mis en place avec d’autres l’association. Il a fallu plus d’un an de réflexion, de contacts avec le syndicat des taxis et les municipalités des communes où l’association allait proposer ses services. Dès le début du projet, les Sœurs de notre prieuré ont été partie prenante de la réflexion.
Une équipe de bénévoles
Des chauffeurs bénévoles ont été sollicités. C’est avec leur propre véhicule et l’accord de leur assurance, qu’ils rendent ce service de proximité. Notre équipe de chauffeurs vient des différents villages, personnes retraitées ou autres, et offre un peu de temps disponible pour les autres. Nous sommes rémunérés pour les kms parcourus. Le groupe de bénévoles Portage de repas se réunit chaque mois pour organiser les deux tournées qui ont lieu trois jours par semaine. Le traiteur prépare les repas ; nous les prenons chez lui et çà fonctionne bien. Il arrive que l’on se remplace pour faire face aux imprévus. Cet hiver, malgré neige et verglas, les chauffeurs bénévoles ont répondu présents.
Richesse de contacts humains
Étant à la retraite, je rends ce service de proximité depuis sept ans. Ces jours derniers, je portais le dernier repas à une personne de quatre-vingt-dix-huit ans qui rentre en maison de retraite ; nous allions chez elle depuis le début. Chez un autre couple âgé, nous repartons toujours avec une rose ou autre fleur du jardin, ou bien une pomme ou un paquet de biscuits en remerciement de notre passage.
Participer à ce service m’a fait connaître les autres bénévoles, agir avec eux ; de même pour les personnes que je transporte, celles chez qui je porte les repas. Elles sont heureuses de la visite.
Sr Elise-Marie THOMAS, Dans Chronique n°256, Septembre 2011.