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je ne hairai pointLLe Docteur Izzeldin ABUELAISH qui écrit ce livre est un humaniste. Enfant de réfugiés palestiniens, né dans la bande de Gaza, il apprit très jeune à concentrer toute son attention sur ses études et sa survie. J'ai eu la chance que tant d'enseignants m'aient aidé et m'ont donné confiance en moi ! J'étais très conscient de la souffrance de mon peuple ; cependant je croyais aussi que l'arme dont j'avais besoin était une éducation, de façon à pouvoir lutter pour les droits de l'homme et aider le peuple palestinien.
Devenu médecin, il se spécialise. Il est convaincu que la médecine peut rapprocher les peuples. Comment peut-on dire qu'une vie a plus d'importance qu'une autre ? Il exerce régulièrement dans les hôpitaux israéliens, étant un des rares palestiniens à détenir un permis de travail en Israël. Pour nous, il est difficile d'imaginer tant de tracasseries pour la vie courante, pour subir les contrôles, passer les frontières...

 

je ne hairai pointLLe Docteur Izzeldin ABUELAISH qui écrit ce livre est un humaniste. Enfant de réfugiés palestiniens, né dans la bande de Gaza, il apprit très jeune à concentrer toute son attention sur ses études et sa survie. J'ai eu la chance que tant d'enseignants m'aient aidé et m'ont donné confiance en moi ! J'étais très conscient de la souffrance de mon peuple ; cependant je croyais aussi que l'arme dont j'avais besoin était une éducation, de façon à pouvoir lutter pour les droits de l'homme et aider le peuple palestinien.
Devenu médecin, il se spécialise. Il est convaincu que la médecine peut rapprocher les peuples. Comment peut-on dire qu'une vie a plus d'importance qu'une autre ? Il exerce régulièrement dans les hôpitaux israéliens, étant un des rares palestiniens à détenir un permis de travail en Israël. Pour nous, il est difficile d'imaginer tant de tracasseries pour la vie courante, pour subir les contrôles, passer les frontières...

Quand un char de l’armée israélienne se positionne devant sa maison, c'est la grande panique. Tout ce qui nous restait, c'était de compter sur Dieu et sur notre foi ! Il est là, avec ses neuf enfants et d'autres membres de la famille quand deux tirs de roquettes ébranlent toute la maison, tuent trois de ses filles et une nièce et en blessent d'autres...
Après ces évènements, le mot 'revanche' était sur toutes les lèvres. Vous ne haïssez pas les israéliens ?- Quels israéliens devrais-je haïr ?
Dieu m'avait donné mes filles comme un trésor, maintenant il me les avait reprises. La folie de cet acte me rendait malade. Ressentir de la colère dans des cas comme celui-ci est important, elle incite à vouloir changer les choses. Nous avons besoin de respect et d'une volonté forte de rejeter la haine. Pour lui, la haine est une maladie, elle empêche la réconciliation et la paix ! Plutôt que de parler de paix ou de pardon, parlons de confiance, de dignité, d'humanisme partagé.

Un message fort qui invite à la confiance, à l'engagement !
Sœur Marie-Louise VAN INGHELANDT
Prieuré Sainte-Bernadette
Le Mas-d’Azil (Ariège)

Dr Izzeldin ABUELAISH, Je ne haïrai point , Un médecin de Gaza sur les chemins de la paix, Traduit de l’anglais par Michel FAURE. Ed. Robert Laffont, 2011. Paru depuis aux Editions J’ai lu. Prix : 6,90 €.

 

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