Dimanche 22 octobre 2017 à Formerie

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Ce qui existe et que nous trouvons profitable :
Avec une vitalité très variable il existe différents lieux, différentes occasions  qui permettent d’entretenir et de créer des liens:
- Fête communale, fête des voisins, comité des fêtes,
- Conseil municipal,
- Enterrements, sortie des messes,
- Ciné rural, journée du patrimoine, sorties culturelles de la commune,
- Clubs sportifs, club de marche…
- L’école, les activités, les transports….
sont des moments ou des lieux privilégiés pour créer du lien social.

Oise 2017 10 22 Formerie b     La notion de village évolue et s’élargit.
      - Chacun prend sa voiture pour aller faire ses courses, au spectacle, au ciné
        rural, à la musique, à la messe …c’est habituel.
     - Le cercle de relations a changé. Désormais la vie relationnelle s’organise
        autour de la famille, du travail, de quelques amis proches bien avant le
         voisinage de proximité.

Ce qui pose problème pour créer du lien :
- les portails automatiques, les gens rentrent et sortent sans une seconde de pose.
- le turn-over des habitants dans les villages proches des grandes villes..
- Le manque de réponse aux différentes propositions d’animation, parfois
l’épuisement arrive.
- La disparition des commerces ne permet plus la rencontre des habitants et la diffusion d’informations (ex : avis de décès). Quand ils n’existent plus , il faut alors réinventer des lieux de convivialité.Oise 2017 10 22 Formerie c

- Les regroupement d’école ne favorisent pas toujours les liens. « Concentrer c’est créer du vide ».
La nécessité d’inventer des lieux de vie et de maintenir des réseaux pour que chacun trouve sa place. (échange de services, de savoir… ) Faire du lien c’est se sentir accueilli.

Soigner l’arthrose du « Je-Nous » Jean Marie Onfray 
- « une somme de « je » ne fait pas un « nous » selon l’expression de Jean Marie Onfray.
- Nécessité de retrouver le sens du collectif, avoir confiance les uns dans les autres, retrouver le sentiment d’appartenance tout en combattant  «  l’esprit de clocher ».
- Aller à la rencontre de l’autre c’est prendre un risque ! Risque d’être accueilli, risque d’être ignoré !
- On ne fait pas vivre ensemble avec uniquement des discours gestionnaires.
- Le « je » a pris plus de place que le « nous ». Les projets collectifs sont difficiles à initier.
- La concentration des paroisses semble donner l’idée d’une Eglise centrée uniquement sur la messe. Jésus était toujours sur les routes. Comment rejoindre les gens de la périphérie ?
- Nous vivons une révolution culturelle : sans points de repère religieux, de base. Dans ce contexte le langage de la Bible, de l’Eglise est incompréhensible pour de nombreuses personnes.

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