Rencontre du 5 juin 2018 chez Anne Marie et Claude.

la Bioéthique.

  • Sur le débat lui-même que savons-nous ? qu’avons-nous lu ou entendu ?
  • Comment nous sentons-nous concernés personnellement sur tel ou tel point ?
  • Chrétiens, nous sommes à la fois membres de l’Église et de la société : comment nous situons-nous ?

Comment entrer dans le sujet est tellement vaste ?
Anne Marie et Claude ont participé au sein du CMR à une réflexion sur ce thème. Des comptes-rendus ont été envoyés au CCNE (Comité Consultatif National d’Ethique).
Il est rappelé que tout ce qui est remonté ne permet pas de conclure à une opinion majoritaire, pour ou contre telle ou telle évolution des règles bioéthiques. Il s’agit surtout de permettre à tout le monde de s’exprimer.

Quelques réflexions ont pu émerger :

  • Le fait de débattre permet de s’exprimer.
  • Le document proposé sur Internet était ardu : difficile d’aller jusqu’au bout. On ne se sentait pas trop capable de participer. Et pourtant nous sommes tous concernés. Les lois sont humaines et être invités à donner notre avis nous rend un peu plus conscients.
  • S’il n’y avait pas cette consultation on n’en parlerait peut-être pas aujourd’hui.
  • Il nous faut essayer d’avoir des critères pour pouvoir nous positionner nous-mêmes.
  • La liberté individuelle devient le critère premier dans notre société, parfois sans trop de souci des conséquences pour les autres (l’enfant à naître, etc.). Dans la Déclaration des Droits de l’Homme le critère premier c’est la dignité humaine.

Des expériences vécues qui amènent à se poser des questions

  •  Dans une famille, plusieurs cas de cancer. Les descendants sont invités à faire des tests pour voir s’ils sont positifs. Quand le résultat est positif, quelles conséquences pour l’avenir ? Accepter les recherches pour une éventuelle prévention ou ne rien faire, en se disant que le cancer ne se déclarera pas forcément ?
    Jusqu’à maintenant les résultats sont confidentiels, mais qu’en sera-t-il lorsqu’ils seront envoyés par Internet ?
  • · Long débat au sujet de la fin de vie
  • Expérience vue à la télé : une femme atteinte d’une maladie incurable réunit sa famille pour faire la fête avant d’aller en Belgique pour demander l’euthanasie.
  • Peut-on accepter que quelqu’un confie à autrui de le « tuer » ? Il y a deux cas : ceux qui demandent eux-mêmes et ceux qui ne demandent rien et que l’on condamne. Comment peut-on imposer à un médecin de donner la mort à une personne même quand elle l’a demandée ? Choix de faire une déclaration ‘’testament’’ pour demander à l’avance de ne pas subir d’acharnement thérapeutique. C’est une possibilité, un choix à faire.
  • Au sujet de l’acharnement thérapeutique quelqu’un cite le cas d’une personne qui disait : « je ne veux surtout pas d’acharnement thérapeutique » et lorsque le cas s’est présenté, elle demandait que tout soit fait pour maintenir la vie ! Devant la situation réelle on peut changer d’avis. Laisser mourir, s’acharner pour maintenir la vie, euthanasier… Difficile de voir les limites. L’Église dit : « tu ne tueras pas »
  • La loi est très complexe et au vu de la multitude des cas elle ne peut tout dire. On remarque le poids croissant de la revendication à la liberté individuelle, avec des comportements parfois violents. On se sent balloté, incertain, en difficulté pour se faire une opinion. 
  • Passé le temps des consultations, comment agir pour défendre nos positions ?
    Comme chrétiens nous pouvons avoir du mal à nous positionner par rapport à des « groupes d’action »

Et nous terminons notre rencontre par la prière.

A NOTER : Journée à Sées sur la bioéthique : samedi 16 juin de 9h15 à 16h30 avec Mgr D’Ornellas
Fête de la Création à la Carneille : samedi 29 septembre. Thème : la terre
Prochaine rencontre lundi 8 octobre chez Monique et Michel Feron

                                                                                            Anne-Marie et Claude DAVY