2016 luis 11971 - 2016

Lorsque le corps est porté en terre, cela ressemble à des semailles ; semé dans un état corruptible, il ressuscite incorruptible ;…
semé dans l'infirmité, la maladie et la faiblesse,
il ressuscite sain et vigoureux.
1 Corinthiens 15.42-43

Après 18 mois de souffrances et de lutte contre le cancer, Frère Luis Miranda est parti vers le Père le 15 Juin 2016. Ses obsèques ont eu lieu le vendredi 17 juin à Palestina do PARA au Brésil.  Il est enseveli à Palestina à coté de Fr. Pierre-Marc Tremeau, comme il le souhaitait.
"Je suis devenu Missionnaire des Campagnes parce que je suis passionné par la vie dans le monde rural."

 

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Les célébrations d’au-revoir à Frère Luis

Selon le souhait de Luis, il y eu la prière du chapelet avec des amis, entrecoupée d’expressions entre chaque dizaine. Ce fut ainsi le 16 juin au soir avec plus de 50 personnes de la communauté chrétienne de Palestina et de Brejo Grande, avec la présence de Armando, le frère de Luis, ainsi que des professeurs de la maison familiale rurale de Açailandia, où Luis avait étudié.

En même temps, une célébration eucharistique avait lieu à Coquelandia, animée par le groupe du Réseau Manioc, faisant mémoire de Frère Luis.

Le lendemain, 18 juin, dans la communauté de Palestina, la célébration eucharistique était présidée par Dom Vital, l’évêque de Maraba, avec la présence d’une dizaine de prêtres du diocèse et de quelques religieuses : en tout une centaine de personnes.

 

 Ce qui a été exprimé  à propos de Frère Luis

Nos communautés religieuses sont réellement des espaces de fête et de souffrance, de lutte et de deuil, de douleur er de joie, de mort et de vie. Quand un membre d’une communauté est affecté, généralement la communauté est affectée.
En ce temps de combat, le Frère Luis nous a provoqués : occasion d’avancer en humanité. Il a tant souffert, mais sans désespoir, toujours plein de rêve pour l’avenir, de confiance et d’espérance, jusqu’à la dernière heure...

Quelques expressions dites par les uns ou les autres :

Le Frère Luis, dans la souffrance, ne réclamait jamais ; il remerciait toujours.
Etre Frère Missionnaire pour lui c'était : "je veux suivre Jésus et être un passionné du monde rural".
Le Frère Luis : un amant des choses simples de la vie : des choses de la nature, des plantes, des fleurs et de la terre...
Le Frère Luis, c’etait quelqu’un de simple, de compréhensible, accueillant.
Frère Luis avait un grand sens de la "politique", comme un art de prendre soin, de gouverner.

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