Fraternité Missionnaire en Rural
Rencontre du dimanche 26 Mars 2017
à Chaumont en Vexin,
le revenu universel appelé aussi revenu de base….
A partir d’un article publié dans « la Vie », chacun retient
- 3 affirmations pour.
- 3 affirmations contre.
- On note ce que l'on ne comprend pas.
Puis nous débattons sur :
Ce qui me pose question sur le revenu de base ?
Quelle idéologie du travail et de la vie en société lisons-nous à travers cette proposition ?
Adhérons-nous à cette « utopie » ? En totalité ? Partiellement ?
Remarques contre le Revenu Universel:
Cela risque:
- De créer une société à deux vitesses: ceux qui ont du travail ceux qui n'en ont pas.
- De donner au travail une place accessoire.
- D'affaiblir le collectif et de renforcer l'individualisme.
- D'inciter à une baisse des salaires.
- De dissuader des personnes derrechercher d'emploi.
- De repli de personnes sur elles mêmes.
- De destruction de la valeur du travail.
- De faire perdre aux personnes quelque chose de la dignité que l'on a par son travail.
Remarques pour le Revenu universel:
Cela permet:
- De se libérer d'un travail non épanouissant.
- D'empêcher les personnes les plus exposées de tomber dans la misère.
- De considérer le travail associatif comme un vrai travail. Moins de stigmatisation et de contrôle bureaucratique pour les personnes en difficultés.
- D'aller vers des activités créatives.
- De relancer la consommation.
- De maintenir le cap du retour au plein emploi.
- De revaloriser les bas salaires.
Résumé des nos échanges:
- Le revenu universel devrait permettre une simplification administrative. Aujourd'hui pour les employeurs, pour les employés et pour les agents de Pôle Emploi, la complexité administrative est un véritable casse tête et une grande consommatrice d'énergie.
- Aujourd'hui, pour un demandeur d'emploi, pour une personne qui travaille en Intérim, à contrat à durée déterminée, sans posséder un téléphone portable et sans maîtriser Internet, il est difficile de suivre son dossier.
- La correction des erreurs de saisie est un parcours de combattant particulièrement ardu.
- L'informatisation généralisée supprime pratiquement l'accueil physique et laisse les personnes en échec dans de plus grandes difficultés. Quand on est en difficulté, n'avoir qu'une machine comme interlocuteur est déprimant.
- Le système actuel est tatillon dans les contrôles et ne permet pas de réduire la fraude.
- Il y a un risque de voir des personnes allocataires du R.U. à vie. Elles seraient en situation de dépendance par rapport à la société. Elles seraient déconsidérées par le fait qu'elles ne participeraient plus en apportant leur quote-part à la vie économique ou sociale.
Des changements de mentalité toujours à poursuivre.
- Une société de l'assistanat ou de la fraternité.
- Où est le bien être? Gagner beaucoup d'argent ou bien vivre.
- Repenser les notions d'échange pour éviter l'exploitation.
- La possibilité de prendre des risques si on a un minimum de sécurité matérielle.
Echanges de nouvelles des uns et des autres.
- Les questions de santé sont souvent lourdes pour quelques uns d'entre nous.
- Parents et grands parents, l'avenir de nos enfants et /ou petits enfants nous préoccupe tous dans le contexte actuel.
- Viviane et Philippe Audiguier sont dans un projet d'engagement dans la " Fraternité Missionnaire en Rural" au mois août prochain à Tours. Nos encouragements et nos prières les accompagnent.
- Jacques Tivoli fêtera ses 50 ans d'ordination sacerdotale le 30 avril prochain.
- François et Cathy Copie fêterons leurs 50 ans de mariage le samedi 27 mai à Formerie à 17 h 30 messe d'action de grâce suivie d'un apéro-dinatoire partagé.
Prochaine rencontre:
- 15 ou 22 octobre (précision ultérieurement) Chez François et Cathy à Formerie. Préparation François et Cathy
15 octobre 2016 à Verte fontaine - A l'école des fondateurs: Disciples, Apôtres
5 Juin 2016 à Allonne - Etre missionnaire aujourd'hui.
14 février 2016 à Songeons - La miséricorde selon le Pape François.
05 septembre 2015 à Allonne - Les charismes.
07 juin 2015 à Loconville - Engagement dans la Communion. S'engager à quoi?...
27 fevrier 2015 à Feuquières - Attentat contre Charlie Hebdo.
29 mars 2014 à Verte Fontaine - Droits des malades en fin de vie .
17 novembre 2013 à Chaumont en Vexin - Ordination au diaconat permanent de Ph. Audiguier.
13 Octobre 2013 à Allonne - Le pape François, échange à partir de l'interview aux revues Jésuites.
Témoignage d’Odile
Halte Spirituelle du 18-19 mars à Canappeville en temps de Carême
Temps personnels et temps d’échanges en groupes ont ponctué notre rencontre.
A partir de la Chronique Sur les pas de Saint Martin, en lisant l’édito et l’article de Xavier Gué, mais aussi des écrits de Sœur Ghislaine et du Père Epagneul, nous avons été invités à relever ce que nous découvrions , ce qui nous frappait, ce que nous aimions.
Que de points à relever !
- Du très jeune âge de Martin, soldat, qui par son geste de partage a eu cette révélation de Dieu dans le mendiant qu’il a vêtu.
- De Martin, fondant une communauté, prenant du recul pour méditer et revenir dans les campagnes non christianisées.
- De Martin, recevant la mission d’Evêque, à son insu.
- De Martin, réconciliant jusqu’à ses dernièresheures
.Que de similitudes avec la vie de Jésus !
Avec les textes du Père Epagneul et de Sœur Ghislaine, nous ne sommes pas étonnés de les voir se tourner, se remettre dans les mains de Saint Martin, comme protecteur de leur Congrégation.
Et nous ? Avec les textes de Luc sur l’envoi en mission des 72 ; de Marc sur la multiplication des pains ; de Mathieu sur le jugement dernier, nous avons pris le temps de nous dire comment nous nous sentons appelés à devenir disciples et apôtres, à la manière de saint Martin, à quelle mission.
Week-end très riche, bonne pause en ce temps de Carême, au milieu de nos vies bien remplies
Odile DORCHIES
En hommage à Stan
Merci Stan
Comme à notre habitude nous nous retrouvons au prieuré des sœurs pour notre rencontre trimestrielle.
Stanislas JARZABEK qui vient de nous quitter.
Stan comme nous l’appelions était un fidèle de la communion et il était de tous les combats de l’A CAT du CCFD, de foi et lumière et il s’avait s’engager pour les autres en toute simplicité sans se mettre en avant et dans le respect de tous. Ses histoires de mineur Polonais, de syndicaliste ainsi que le son de son accordéon vont nous manquer.
Nous accueillons avec émotion le témoignage d’Henriette et l’assurons de toute notre amitié.
« Merci à toi Stan de ton passage parmi nous de nous avoir fait le don de ta belle personne. »
L’esprit de la fraternité
Nous faisons un tour de table qui permet d’accueillir des nouvelles de chacun. L’esprit de la fraternité c’est bien de porter une attention et une écoute particulière à chacun.
Ce moment privilégié permet à chacun de s’exprimer et de partager ses joies, ses peines, son vécu et de son état de vie.
La nouvelle association
Ensuite nous abordons les statuts de la nouvelle association en précisant qu’il s’agit bien d’une continuité. Il s’agit d’une structure qui accueille tous ceux qui se retrouvent dans la spiritualité et les charismes des Frères Missionnaires des Campagnes et des Sœurs des Campagnes. Ce que nous appelions « La Communion » devient « Amis missionnaires de campagnes ».
L’évolution que nous vivons est le fruit du travail réalisé depuis le commencement par l’ensemble des membres de la communion.
Il faut le vivre comme une continuité qui doit nous permettre de conforter le charisme que nous partageons avec les frères et les sœurs.
Partage d’Evangile
Nous profitons du bonheur d’avoir des sœurs par leurs explications suite à la lecture de l’évangile.
La connaissance des sœurs nous éclaire et grâce à elles nous partageons l’évangile avec une compréhension améliorée.
Nous terminons notre rencontre par une présentation et une explication relative au calendrier liturgique et naturellement nous clôturons notre rencontre par un chant et une collation bien méritée.
A l’école des fondateurs nous sommes appelés à être: Disciples et apôtres.
15/10/2016 - Verte Fontaine
Plusieurs passage de l’Evangile évoquent ces étapes de disciples à Apôtres. Matthieu 4/19, Marc 3/14 et Luc 6/13: « Jésus appela ses disciples et il en choisit douze auxquels il donna le nom d’apôtres »
Disciple
Le disciple est celui qui adhère à la Parole de Dieu à la personne du Christ. On est d’abord disciple puis on devient apôtre.
Etre disciple c’est se rendre accueillant à la Parole de Dieu. Martin rencontre le Christ en la personne du pauvre. Disciple et apôtre sont indissociables. Disciples et apôtres sont deux attitudes à parfaire. Nous ne sommes jamais arrivés. Etre disciple c’est être en confiance avec le Christ et être en travail de perfectionnement.
Apôtre
Aujourd’hui il semble que l’on soit d’abord apôtre par le témoignage. Si le pape François est devenu si rapidement populaire c’est d’abord parce qu’il il y a une cohérence entre ce qu’il dit et ce qu’il fait. Il traduit en actes ce qu’il dit en particulier dans l’accueil des pauvres, des petits, des migrants.
- - Evangéliser : C’est donner envie de découvrir Jésus.
Au début de l’Evangile de St Jean, deux disciples s’approchent de Jésus et lui demandent « Où demeures –tu ? » c’est une autre manière de lui dire qui es-tu, nous voudrions en savoir plus sur toi. - - Evangéliser : C’est faire percevoir à l’autre qu’il est aimé de Dieu
C’est aider à découvrir Dieu à travers l’attitude de Jésus dans les Evangiles. Le comportement de Jésus à l’égard des foules, à l’égard de chaque personne qui l’approche traduit l’attitude de Dieu envers chacun. - - Evangéliser : C’est une vie en cohérence avec les valeurs de l’Evangile.
C’est le programme de toute une vie.
Les personnes que nous côtoyons ne manquent jamais de nous faire remarquer les incohérences entre la conduite des chrétiens et les valeurs auxquelles ils se référent.
- Evangéliser : c’est donner aux personnes la conviction qu’elles ont de la valeur.
Le regard de Jésus sur chaque personne est un regard qui le rétablit dans sa dimension humaine et spirituelle.- - Evangéliser dans la famille spirituelle des Frères et des Sœurs des campagnes :
C’est aussi, être avec le Christ, être avec les frères, être avec les ruraux.
Prochaine rencontre dimanche 23 mars à 9 h 30 Loconville chez Philippe et Viviane.
Rencontre préparée par Bernadette Beaudouin Rouyères, Michel et Thérèse Cayeux.
Société multiculturelle ?
Que signifie pour nous cette expression ?
Comment sommes-nous concernés ?
Différence de culture entre frères français et frères africains ou brésiliens
Différences entre culture rurale et culture urbaine ; milieux sociaux différents
Couple mixte : catholique et musulman….
Accepter les différences de l’autre n’est pas facile :
- différences de tempérament,
- différences d’habitudes alimentaires,
- différences de religion, danger d’absolutiser surtout en matière de religion.
Mais quand des personnes d’horizons différents se rencontrent avec un objectif commun et dans la simplicité, une vraie rencontre peut avoir lieu. C’est ce que plusieurs d’entre nous avions vécu la veille lors de la constitution d’une association en vue d’accueillir deux soudanais, demandeurs d’asile. Un couple héberge ces deux jeunes hommes depuis 3 mois et les accompagne avec des amis dans leur demande de statut de réfugiés ; un autre groupe s’interrogeait sur la citoyenneté en acte ; et mon mari et moi avions une maison à prêter. Notre curé, qui était en lien avec les 3 groupes, a permis la rencontre de tous et l’association a pu prendre forme! Ces 2 soudanais vont être hébergés et une équipe est décidée à les accompagner.
St Paul nous dit qu’il y a une seule priorité : la charité ; servir l’autre dans le respect… quelle que soit sa culture.
Le Petit Prince…
Nous avons relu des passages du PETIT PRINCE de st Exupéry et nous avons relevé les expressions :
Apprivoiser, créer des liens, considérer l’autre comme un être unique, être patient, regarder et ne rien dire, il faut des rites, savoir perdre du temps, être responsable de ce que l’on apprivoise ; On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux. Le temps que j’ai perdu pour ma rose. Nous avons besoin de « medium », nous avons besoin d’être accompagné.
Après le partage du repas, frère Michel nous a donné quelques informations au sujet des frères et des sœurs et de la Fraternité Missionnaire et ensuite nous avons célébré l’eucharistie avant de nous quitter.
Nous étions 9 avec de Frère Michel Benoit; nous étions en nombre restreint : 3 personnes étant souffrantes.
Nous donnons rendez-vous à tous pour le jeudi 23 mars 2017
Société multiculturelle ? Que signifie pour nous cette expression ? Comment sommes-nous concernés ?
- Différence de culture entre frères français et frères africains ou brésiliens
- Différences entre culture rurale et culture urbaine ; milieux sociaux différents…..
- Couple mixte : catholique et musulman….
Accepter les différences de l’autre n’est pas facile : différences de tempérament, différences d’habitudes alimentaires, différences de religion, danger d’absolutiser surtout en matière de religion.
Mais quand des personnes d’horizons différents se rencontrent avec un objectif commun et dans la simplicité, une vraie rencontre peut avoir lieu. C’est ce que plusieurs d’entre nous avions vécu la veille lors de la constitution d’une association en vue d’accueillir deux soudanais, demandeurs d’asile. Un couple héberge ces deux jeunes hommes depuis 3 mois et les accompagne avec des amis dans leur demande de statut de réfugiés ; un autre groupe s’interrogeait sur la citoyenneté en acte ; et mon mari et moi avions une maison à prêter. Notre curé, qui était en lien avec les 3 groupes, a permis la rencontre de tous et l’association a pu prendre forme ! Ces 2 soudanais vont être hébergés et une équipe est décidée à les accompagner.
St Paul nous dit qu’il y a une seule priorité : la charité ; servir l’autre dans le respect… quelle que soit sa culture.
Nous avons relu des passages du PETIT PRINCE de st Exupéry et nous avons relevé les expressions :
Apprivoiser, créer des liens, considérer l’autre comme un être unique, être patient, regarder et ne rien dire, il faut des rites, savoir perdre du temps, être responsable de ce que l’on apprivoise ; On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux. Le temps que j’ai perdu pour ma rose. Nous avons besoin de « medium », nous avons besoin d’être accompagné.
Après le partage du repas, frère Michel nous a donné quelques informations au sujet des frères et des sœurs et de la Fraternité Missionnaire et ensuite nous avons célébré l’eucharistie avant de nous quitter.
Nous nous sommes retrouvés à 8 autour de Frère Michel Benoit; nous étions en nombre restreint : 3 personnes étaient souffrantes.
Heureux de ce temps passé ensemble nous nous sommes donnés rendez-vous pour le jeudi 23 mars.
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