Prière dialoguée entre Thérèse et Michel
à l'occasion du Sacrement des malades
La souffrance et la maladie restent un scandale pour tout homme croyant ou incroyant.
Notre foi ne nous en met pas à l'abri.
Mais comme un croyant contemplant le Christ en croix, nous pouvons dire :
« Nous ne savons pas pourquoi la souffrance et la maladie,
mais nous savons qu'elles peuvent devenir Vie ».
Nous ne savons pas pourquoi cette souffrance et cette maladie nous mettent en larmes.
Mais nous savons par qui ces larmes sont séchées
Nous ne savons pas pourquoi nous arrivent cette souffrance et cette maladie inutiles et injustes.
Mais nous savons par qui elles sont valorisées.
Nous ne savons pas pourquoi cette souffrance et cette maladie s'abattent et s'acharnent sur des hommes, des femmes, des jeunes, des enfants.
Mais nous savons par qui elles nous rapprochent les uns des autres et resserrent nos liens.
Nous ne savons pas pourquoi, malgré la souffrance et la maladie, on se relève, on s'organise, on lutte.
Mais nous savons par qui on y arrive.
Nous ne savons pas le pourquoi de la souffrance et de la maladie
Mais nous le savons :
Toi CHRIST, tu es là avec nous !
Et nous tenons debout, enracinés dans l'Espérance.
Notre démarche :
Décider ensemble de demander ce sacrement nous permet de murir notre situation face à la maladie, Nous ne demandions pas pourquoi cette maladie tombait sur nous mais comment nous voulions la traverser avec Jésus sans savoir où elle nous menait.
Nous avons apprécié la préparation avec le prêtre qui nous a bien écoutés, qui a accepté la prière que nous avions préparée e t qui, ce jour là, a appelé Michel en lui disant «Viens près d'elle, mets ta main sur son épaule, toi aussi ,tu auras besoin de force »
Recevoir ce sacrement au cours d'une messe nous l'a fait vivre en Eglise.
Le 29 mars 2014 à Verte Fontaine
chez Bernadette et Vincent Beaudoin Rouyères
Quelques personnes qui avaient participé à une soirée sur le droit des malades en fin de vie ont proposé de poursuivre la réflexion avec le groupe de la Communion.
Notre rencontre a commencé par la présentation d'une vidéo donnant les principaux aspects de la loi Leonetti sur la fin de vie. Cette vidéo s'appuie sur des témoignages qui, au fur et à mesure du déroulement nous ont donné l'occasion d'un débat entre nous.
Nous avons découvert que la loi Léonetti vise à:
- Mettre le patient au cœur du processus de décisions dans la mise en place des soins. Ce que dit le patient est primordial. L'équipe soignante bâtit avec lui une prise en charge adaptée.
* D'où l'importance, quand cela est possible, d'avoir pris le temps de rédiger des directives anticipées dans le cas où l'on n'aurait plus la possibilité de s'exprimer au moment voulu.
* Importance également de la désignation d'une personne de confiance qui peut devenir le porte parole du patient.
- Faire du soulagement de la douleur un devoir pour l'équipe soignante, même si les effets secondaires ont pour conséquence d'abréger la vie du patient.
- Interdire également toute action visant directement à abréger la vie du patient
- Interdire l'acharnement thérapeutique, c'est à dire, poursuivre des traitements n'ayant d'autre but que de maintenir artificiellement un patient en vie.
- Faire en sorte que les décisions importantes soient prises collégialement par l'équipe soignante.
- Rappeler que le patient est en droit de refuser un traitement…
"Respect de l'homme proche de la mort"
Nous avons redécouvert le texte de la Conférence du Conseil Permanent des Evêques de France de mai 1991.Ce texte rédigé il y a plus de 20 ans reste d'une grande actualité.
Nous avons apprécié la façon dont les évêques prennent en compte la complexité des situations. "Nous sommes aussi conscients de la complexité de nombreuses situations et de la difficulté de certaines questions. Entre les ressources d'une médecine « infatigablement créatrice», il est devenu nécessaire :de choisir celles qui correspondent au bien de la personne soignée. Il s'agit de trouver les voies d'une véritable sagesse. Nous invitons donc tous ceux qui ont une part de responsabilité en ce domaine à approfondir leur réflexion sur le juste emploi des moyens médicaux."
Ce texte se situe vraiment dans l'accompagnement d'une recherche sur les questions de la fin de vie avec le concours d'une médecine plus technique, plus performante et dans un cadre culturel qui change.
Les nombreuses questions abordées sont au cœur des interrogations de notre société aujourd'hui:
- L'accompagnement des grands malades,
- L'accompagnement des personnes du "grand âge",
- L'accompagnement des personnes en fin de vie,
- Le soulagement de la douleur,
- L'euthanasie: "la mort provoquée"….
Toutes ces questions sont abordées sans dérobade et sans jugement sur ceux qui cherchent les conduites à tenir dans le respect des personnes.
Les évêques font part de leur propre réflexion "Nous nous sentons tenus de notre côté de faire part des conclusions auxquelles nous a conduits une réflexion menée de longue date à l'intérieur de l'Eglise catholique."
La dernière phrases du texte souligne l'importance de l'accompagnement." A ceux qui ont su témoigner d'une véritable compassion envers ceux qui étaient en train de quitter tout ce qu'ils avaient et ceux qu'ils aimaient, nous pouvons, en témoins de l'Évangile, redire la parole même du Christ: «En vérité, je vous le déclare, chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits, qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait» (Mt 25, 40)."
Témoignage
Cette rencontre a été l'occasion d'entendre le témoignage de Michel et Thérèse sur la manière dont ils ont vécu le sacrement des malades.
Prochaine rencontre et infos
- "Vacances - partages" à Saint Sulpice - Tarn du 3 au 10 Aout
- La prochaine rencontre est fixée au 12 octobre avec l'équipe du Nord.
- Retraite spirituelle à St Benoît sur Loire du 6 au 9 novembre 2014.
La « Communion » en Loir et Cher s’est mise en place à l’initiative d’Agnès et Louis Samson avec les Sœurs de CONTRES. Une équipe s’est assez rapidement constituée.
Avec trois villes principales ( BLOIS, VENDOME et ROMORANTIN ) le département est plutôt rural. CONTRES, chef-lieu de canton en développement, est la capitale de l’asperge, car sa géologie est celle de la Sologne, propice à cette culture.
Les sœurs des campagnes y sont très bien intégrées, leur présence est appréciée tant des habitants que des prêtres de la paroisse. Tout naturellement un fils d’agriculteur à la retraite comme moi ne pouvait qu’être intéressé, sinon attiré par une telle communauté ou communion , créée entre sœurs et laïcs. Mon cas reflète celui de la majorité des participants.
En dehors de rencontres diverses, La Communion 41 organise deux rencontres par an, constituant les temps forts. Elles se déroulent chez l’un ou l’autre d’entre nous et se terminent par un partage eucharistique. Des chants accompagnés de musique ponctuent la journée. Les sujets abordés correspondent le plus souvent à ceux proposés en instance nationale (violence, environnement à partir des textes de Jean-Paul II, ...). Une bonne trentaine de personnes sont concernée, accompagnées par le Frère Roger Porret et le Père Gérard Gauthier.
Ce qui nous paraît essentiel dans La Communion c’est une réflexion éclairée par l’évangile, au sein du monde rural qui constitue encore le socle solide pour nos sociétés en mal de repères plus stables.
Francis Gorisse
COMPTE RENDU REUNION du 13 MARS 2014
La rencontre a eu lieu dans les salles de la paroisse de Cour-Cheverny, fraichement restaurées.
Nous étions 19 présents. La chanson de M. Fugain « je n'aurai pas le temps » a permis d'ouvrir le sujet :
« Dans un monde qui nous bouscule, quel sens je donne au temps » ?
Nous avons été éclairés par Sœur Bernadette qui avait participé à la retraite à En Calcat qui traitait du même thème, mais peut-être plus largement.
1 - Nous avons recherché toutes les expressions dans lesquelles on utilise le mot TEMPS qui comporte, bien sûr, une multitude de significations.
2 - Nous avons énuméré les priorités que chacun donne selon son mode de vie ou son âge, à savoir, dans le désordre : besoins vitaux (alimentation, repos...) de culture (lecture, information), de relation familiale ou de voisinage, de spiritualité, d'écoute, de réponse aux sollicitations, savoir accueillir l'imprévu, donner un sens à nos actions, apprécier les bons moments de la vie, ressourcement .... Sachant que notre temps est limité ici-bas.
3 – Un regroupement des idées forces a ensuite été effectué en tenant compte du fait que certains thèmes étaient proposés par plusieurs participants (ordre décroissant) :
A - Relation-partage : souci de l'autre, engagements divers, temps en famille
B - Spiritualité : prière, ressourcement
C - Obligations ou priorités : travail, culture, loisirs.
4 – Plusieurs textes sont lus : Rm 8/18-27 ; Réflexion de Sr Marie-Simone présente à En Calcat . A partir de ces textes et d'un échange ouvert sur les priorités que nous donnons au temps, le P. Gérard Gauthier a pu nous amener à donner une dimension chrétienne du temps.
5 – Partage eucharistique. Après l'évangile Mc 13/28-37 «...le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas », chacun de nous donne une réflexion ou une intention, particulièrement pour les personnes qui n'ont pu se joindre à nous et pour qui le temps compte différemment en raison de la santé particulièrement.
6 – Informations diverses :
* Prochaine rencontre : 9 oct. A Cour -Cheverny avec Marlène Dangerville (du 45) pour traiter des familles spirituelles suite à la rencontre à Lourdes
* WE 29-30 mars à Lombreuil : halte spirituelle. Une petite dizaine de personnes y participe
* Semaine vacances-partage du 3 au 10 aoùt dans le Tarn pour les familles avec enfants également (320 € env.), thème : la communication
* 50 ans de vie religieuse pour quelques sœurs dont Sr Juliane le dim 27 juillet à Contres, messe à 10h30
* spectacle « lumière de Marie » les soirs du 24 au 27 sept à Cléry St André recommandé par le P. Gérard
Francis, Renée
Ordination au diaconat permanent de Philippe Audiguier le 17 novembre à Chaumont en Vexin (60)
Un dîner convivial au milieu de retrouvailles, a été partagé, avant que chacun reprenne la route.
La Fraternité Missionnaire en Rural du Loiret
Référent:
Paulette et Jean DEWEERS
Le Parterre
45600 SULLY SUR LOIRE
02 38 36 62 62
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Présence des Frères et des Soeurs dans le Loiret:
Historique:
Le groupe compte aujourd’hui 15 laïcs, 5 frères et environs 12 sœurs. Cette communauté prend le nom de
« Fraternité Missionnaire en Rural » Lire tout l'article
Le lundi 6 mai, chez les soeurs Sainte Jeanne Delanoue à St Hilaire-St Florent (49 ), les groupes de la communion de l'Anjou, de la Touraine et deux couples de la Vendée se sont retrouvés pour un temps fort.
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