2009 02_04_Gilles_Becquet_Buste_profil_250px-250x3341924 - 2009

 

Frère Gilles est né le 10 septembre 1924 à La Rochebeaucourt et Argentine, en Dordogne ; son enfance familiale va se dérouler à Oujda (Maroc), non loin de la frontière algérienne, jusqu’à ses 13 ans. Il rejoint le Périgord pour continuer ses études secondaires au Collège St Joseph de Périgueux en 1937.
La guerre touche sa famille. Son père, obligé de rester à Oujda, loue en Périgord une petite exploitation agricole pour y faire vivre les siens. Gilles va y travailler et, après le départ de son frère aîné au STO en Allemagne, en prendre la responsabilité à 19 ans ! Ce sera pour lui la découverte du monde agricole.
Et c’est là que l’appel du Seigneur le rejoint, déterminant son entrée chez les Frères Missionnaires des Campagnes en 1946, quand cela devient possible pour sa famille.
Il y fait sa profession perpétuelle de religieux le 2 octobre 1949, en la cathédrale de Meaux, avec tous les premiers Frères de la Congrégation, et reçoit l’ordination presbytérale le 18 juillet 1954.
Durant ses années d’études ecclésiastiques (1947 - 1957), sa vocation de bibliste se fait jour, auprès des Pères Auvray (Oratorien) et Steinmann. Après sa licence en Théologie à l’Institut Catholique de Paris, il part deux ans à l’Institut Biblique Pontifical de Rome (55-57), suivis de quelques mois en Palestine, à l’Institut Biblique de Jérusalem, puis sur les pas de St Paul.

De 1958 à 1974, il rejoint son Prieuré de la Houssaye en Brie (Seine et Marne), la maison de famille FMC, où il devient Maître des étudiants en Philosophie et Professeur d’Ecriture Sainte.
Parallèlement, il suscite en rural des groupes bibliques de laïcs et assure une formation auprès des Sœurs des Campagnes (novices et jeunes professes).
Il fait paraître trois livres : « Lectures d’Evangiles » (Années A, B, C) aux éditions du Seuil (1972 et 1973) et assure une participation très substantielle à la parution de la Collection « Aujourd’hui la Bible ».

En 1974, il est nommé au Prieuré de Chateaumeillant (Cher) chargé de l’animation d’un grand Secteur Pastoral. Par ailleurs, les mouvements d’Action Catholique Rurale (CMR, MRJC) et l’ACE le demandent au plan national comme référent biblique.
De 1980 à 2001, il va poursuivre cette tâche à partir du Secteur Pastoral de Lorris (Loiret).

En 1984, il est nommé président de l’A.P.C.R. (Association Pour la Catéchèse en Rural) qui se spécialise pour les milieux pauvres en foi, prônant une méthode active. Il y assurera la publication de « Parcours Catéchétiques » avec documents pour enfants, pour animateurs et pour parents (aux Editions Le Sénevé) :
C.E.2 : Joie de vivre, joie de croire
C.M. : Tu nous appelles
C.M. : En marche, en Eglise
Randonnée pour les 11-13 ans
Coccinelle pour les 7-8 ans
Pour préparer la Profession de Foi : "Fleuris là où Dieu t’a planté" et "Viens et vois"

Sa santé le fait revenir en 2001 au Prieuré de la Houssaye avant de rejoindre en 2006 celui de Brienon (Yonne) où il décède le 4 février 2009.

Il laisse à sa famille religieuse missionnaire et aux laïcs avec qui il a constamment travaillé un beau et grand visage d’homme de foi, chaleureux, passionné et passionnant.

Frère Paul ROUGNON

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Homélie du Frère Léon Taverdet
aux obsèques du Frère Gilles
le 10.02.2009 à La Houssaye-en-Brie

 

Dire Frère Gilles c'est dire Bible.

Parole humaine - Parole de Dieu

II n'eut de cesse de traduire, transmettre, par des paroles humaines

l'Unique Parole de Dieu ..

 

La parole humaine : acte par lequel un esprit humain

communique avec un autre

 

Mais la parole n'est pas simple communication de pensées,

elle est intervention personnelle de celui qui parle,

dans la vie de celui auquel il s'adresse.

 

Frère Gilles était passionné par cette communication.

 

Ses travaux d'initiation catéchétique à travers une pédagogie alerte en étaient l'expression

 

Ces travaux disaient aussi que la Sainte Écriture est une source inépuisable.

Frère Gilles n'hésitait pas à lutter contre vents et marées, dans les bourrasques qui, à une certaine époque secouaient la catéchèse et ses instruments.

 

La parole humaine, si importante qu'elle soit n'est, encore que relative.

La parole revêt un aspect plus important quand il s'agit de la Parole de Dieu

 

Chez l'homme

il y a un certain décalage entre la parole et l'action effective.

 

En Dieu

Parole et acte ne font qu'un.

Dieu n'est pas une juxtaposition d'éléments . IL EST

 

II suffit que la volonté de Dieu s'exprime pour qu'elle se réalise.

Sa Parole est vraie. Il ne peut ni se tromper ni nous tromper.

 

La Parole de Dieu s'identifie à Jésus

La Bonne Nouvelle du salut est la Parole définitive de Dieu.

Elle trouve dans le Fils Éternel venu à nous, son contenu.

 

Dieu a parlé définitivement en Jésus.

Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous.

 

Frère Gilles avait le souci permanent d'ouvrir à une vision chrétienne des choses et de l'existence

Cette démarche n'est pas rêverie mais acte de foi en une venue définitive du Christ.

Christ déjà victorieux de la mort par sa résurrection.

 

S'arrêter à la mort ( de Jésus et la nôtre) conduit au désarroi.

 Croire en sa résurrection remplit d'espérance.

 

D'où cette attente constante

car le Fils de l'homme viendra à l'heure

 où vous ne le penserez pas

 

Attente du " pas encore" qui est "déjà là".

Le Royaume de Dieu est déjà parmi nous.

 

La Parole de Dieu nourrit notre espérance.

Nos paroles humaines en disent les chemins.

 

« Notre cœur n'était-il pas tout brûlant lorsqu'il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures »,

 s'étonnaient les disciples d'Emmaüs.

 

Ce n'est qu'au moment où Jésus rompt le pain  qu'ils le reconnaissent.

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Frère Gilles était prêtre

 

Frère Gilles, aux tâches si diverses, n'était pas un "fonctionnaire du culte" encore moins un "fonctionnaire de Dieu!",  mais un serviteur de la Parole et de l'Eucharistie.

 

La prédication évangélique de la Parole et la célébration eucharistique sont comme deux tables inséparables où le même pain nous est donné.

 

Célébrer l'Eucharistie est un acte de foi exultant et d'hommage à la Parole reçue non seulement comme révélation mais comme un événement.

Évènement où Dieu se communique

L'eucharistie nous entraîne dans la réponse de foi à l'amour qui nous y est manifesté.

 

Aujourd'hui, comme naguère, Jésus marche avec nous sur nos routes humaines

 

Soyons toujours prêts à sa rencontre

Tenons nos esprits éveillés au lieu de vivre au jour le jour comme des gens insouciants.

Comme les disciples d'Emmaüs nous avons souvent peine à le

reconnaître

Puissions nous, comme eux,

1'entendre nous expliquer les Écritures,

le reconnaître à chaque Eucharistie.

II est là comme au premier jour.

 

"Prenez et mangez ceci est mon corps

Prenez et buvez ceci est mon sang

Faites ceci en mémoire de moi."

 

Pain rompu pour un monde nouveau

Gloire à Toi Jésus Christ

 

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1932 - 2009

 

Frère Isidore est né le 17 mars 1932 à Mansué, en Italie, petit village de la province de Trévise, au nord de Venise. Il est le second d’une famille de 6 enfants : cinq garçons, une fille. La famille est très unie : il vit là, intensément, ses 15 premières années, dont la période de guerre (39-45).

Mais après guerre la vie n’y est plus possible pour une famille nombreuse. En 1947, son père décide de partir en France avec Isidore, chercher du travail pour tous en région toulousaine. La famille suivra ensuite. Après diverses tentatives successives, ils se fixeront à Barran, dans le Gers, petit village à l’ouest d’Auch.

L’adolescent de 15 ans qu’il est, dépaysé, va vivre une période de solitude très pesante. Coupé de ses amitiés, il réagit en s’étourdissant dans la musique de percussion, dans de petits orchestres de jeunes en bals du soir. Il pense même en faire sa profession. Sa mère en souffre. Déséquilibré, il finit par s’en ouvrir au prêtre de la paroisse, qui l’écoute en profondeur et lui parle des jeunes de la JAC. L’idée mûrit. Il participe à une retraite et décide de quitter l’orchestre.

Il s’engage dans la JAC, prend petit à petit des initiatives et retrouve un équilibre. Professionnellement, il s’engage comme employé à l’école d’agriculture de Masseube (Gers), tenue par les Frères des Ecoles Chrétiennes. Il y suit des cours de formation agricole. Leur vie, leur sens des jeunes le marquent. Et le voici qui cherche sa voie.

Son ami prêtre lui conseille une nouvelle retraite, qui l’amène à se décider pour la vie religieuse. Mais quelle vie religieuse ?

C’est au cours d’une visite au collège des Frères des Ecoles Chrétiennes de Pibrac, non loin de Toulouse, que la réponse lui est donnée : ce sera chez les Frères Missionnaires des Campagnes qu’il rencontre là, où ils ont également un prieuré.

Isidore, frère missionnaire des Campagnes
Il rentre chez les frères en septembre 1961, à 29 ans. Sa première profession a lieu le 25 mars 63. Il vient d’avoir 31 ans.

 

De 1963 à 66 il suit au prieuré de La Houssaye la formation pour les frères laïcs.

Il est ensuite nommé au prieuré de Châteaumeillant dans le Cher, où il va vivre ses 6 premières années de vie et de travail missionnaire, de 1966 à 1972. Salarié en maçonnerie, il se révèle déjà tailleur de pierre professionnel, notamment dans la restauration de l’église de Néret.

En 1972, les FMC ouvrent un prieuré en rural touristique aux Orres, dans les Hautes-Alpes : Fr. Isidore fait partie de la communauté. C’est là que, sans qu’il le sache, va commencer son aventure avec Boscodon, où Sr Jeanne-Marie et le P. Aussibal arrivent eux-mêmes fin 72.

La communauté FMC va rester 2 ans aux Orres (1972-74) puis s’installer à St. André d’Embrun (1974-1988). Fr.Isidore trouve à s’embaucher comme maçon à l’entreprise Riorda, habilitée pour les monuments historiques. Il va y travailler sur les chantiers de maisons neuves autour d’Embrun et à l’Abbaye de Boscodon, quand la restauration commence.

Là, comme en dehors de son travail, son besoin d’expression artistique marque sa vie : sculpture sur pierre et sur bois, peinture, musique, fabrication de flûtes de Pan, textes poétiques... En tous domaines il se forme lui-même, s’informe par des ouvrages spécialisés. Expression spontanée et réflexion vont de pair chez lui, avec le sens inné du message spirituel d’une oeuvre. Avec aussi cet art de savoir associer d’autres acteurs à ce qu’il entreprenait. Et son art de dire les choses avec vie.

Quand le prieuré de St.André d’Embrun ferme en 1986 - pour devenir un ’ermitage’- Fr.Isidore, atteint dans sa santé au niveau pulmonaire (par le travail de la pierre) va rejoindre la Communauté inter-religieuse de Boscodon pour rester en altitude et poursuivre son investissement missionnaire à partir de l’Abbaye : FMC et membre de la Communauté de Boscodon... jusqu’à sa mort. De 1988 au petit matin de février 2009 il participe à l’animation communautaire, culturelle et missionnaire du projet Boscodonien. Il aura donné au pays embrunais 36 ans de sa vie de travailleur et de témoin spirituel.

Frère Paul Rougnon

andre leroy-300x3931927 - 2010

 

Frère André Leroy, né le 22 septembre 1927 est décédé le jeudi 14 octobre 2010 à Lombez (Gers). Ses obsèques ont été célébrées le lundi 18 octobre en l’église de La Houssaye en Brie (77).
A la fin de la célébration, Frère Victor Beaumard a rendu hommage à notre Frère André.

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Dans ce dernier adieu, c’est une occasion de te dire André, toi l’homme imprévisible, notre reconnaissance de ce qui a fait l’essentiel de notre vie commune, de notre vie fraternelle.
Bien sûr, nous aurions aimé parfois un peu plus d’échange, d’informations sur ton emploi du temps, un peu plus de tenue vestimentaire... (il est vrai que tu aimais être pris pour un SDF).
Tu étais si peu exigeant, si ce n’est que d’être respecté dans ta personnalité, comme chacun de nous d’ailleurs ! Tu aimais les personnes vraies et directes. A ta manière, tu savais plaider leur cause. C’est sans doute pourquoi tu étais si à l’aise sur les terrains de pétanque, dans les salles de jeux de cartes.

Dans ces lieux, comme en Communauté d’ailleurs, tes 2010 10_Andre_Leroy__boules-200x139impatiences étaient connues, reconnues ! Boules ou jeu de cartes volaient parfois ! Ton caractère non rancunier permettait de repartir.
Nos personnalités font la richesse de nos vies communautaires. Oui, notre vie communautaire, que de questions elle a fait se poser à nos voisins, à nos amis, à ceux qui nous connaissent bien.

Frère André, ce qui nous a fait vivre ensemble, c’est ce oui discret que nous avons fait un jour du fond de notre coeur, répondant à cet appel" = ’Va, quitte ton pays, ta famille et viens suis-moi’ !"
C’est bien ainsi que chacun de nous s’est retrouvé en communauté de vie chez les Frères Missionnaires des Campagnes. Sans nous être choisis, c’est ainsi que nous nous sommes retrouvés à vivre en Frères au Prat-Béziau. Notre force se renouvelait chaque jour dans les trois temps de prière communautaire : tu y étais fidèle.

N’est-ce pas cela qui nous permet de répondre à ceux qui nous connaissent et nous posent la question : "Comment faites-vous pour vivre ensemble ?" Sans l’appel, sans nos "oui", sans la prière, c’est vrai cela aurait été impossible ! C’est dans les GRACES de nos OUI que nous avons vécu fraternellement.

De la part de tous les Frères Missionnaires des Campagnes : " Merci Frère André !" A bientôt ! car comme le dit le psalmiste " A tes yeux Seigneur, mille ans sont comme un jour."

Frère Victor BEAUMARD

 

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La spiritualité de Frère André LEROY

Par Frère Xavier Vincent

(CHRONIQUE de Mars 2011)

 

 

 

2010 04_Eugene_Renoiux__Buste_tete_montre_900_0018_300p_-300x3001925 - 2010

 

Frère Eugène RENOUX, né le 24 août 1925 aux AUBIERS (DEUX-SEVRES), est décédé paisiblement le vendredi 23 avril 2010, dans sa chambre, au Manoir St Joseph à Bernay (EURE); cette chambre où depuis des mois, soutenu par ses Frères et le personnel de la maison, il se préparait au grand passage. Ses obsèques ont été célébrées le jeudi 29 avril en l’église de Quatremare (Eure). Il a été inhumé ce même jour au cimetière de La Houssaye-en-Brie (Seine-et-Marne), où se trouve la maison-mère des Frères Missionnaires des Campagnes.

Une belle intelligence

Quelle vie atypique que celle de Frère Eugène, une personne passionnée et fragile qui ne laisse personne indifférent !  Dès trois ans, il veut être instituteur. A dix-huit ans, il devient instituteur à Argenton Château (Deux-Sèvres). Frère Eugène est habité par le désir de se donner tout entier à Dieu. Il entre à la trappe de Bellefontaine. De santé fragile il ne peut pas continuer.
A Bressuire il reprend l’enseignement comme professeur. Il se donne à fond, si bien qu’il craque !
Le Père Épagneul, en lien avec sa famille par sa mère, lui propose d’aller se reposer chez les Frères missionnaires des campagnes. Là il souhaite lier sa vie à celle des Frères.

Il est envoyé à Canappeville (Eure). Au Centre de formation en élevage le Frère Eugène va prendre en charge les cours sur les porcs et la formation générale. Son talent de pédagogue va pouvoir s’épanouir.
Retenons que de porcher, qui n’est pas un métier, il va contribuer à en faire un métier d’une grande technicité. Exigeant avec lui-même et avec les autres. Il note tout, il rencontre les chercheurs du CNRZ* de Jouy en Josas, de l’ITP** et ITCF*** pour faire part de ses observations. Il s’ensuit des relations régulières, jusqu’à présider les journées de la recherche porcine à Paris.
Si le départ de la production avec la 1ère truie est un échec, sa capacité d’observation et d’analyse feront de lui un spécialiste reconnu par son expérience et ses écrits. Il recevra la médaille du mérite agricole.

Plein de talents : il écrit des poèmes, il dessine ; capable d’une grande concentration: jeu d’échecs, mots croisés, dévoreur de livres il s’intéresse à tout avec passion. Méticuleux il va relever la météo chaque matin pendant de nombreuses années.
Il marche chaque jour bâton à la main pour retrouver un équilibre et se refaire une santé à travers la forêt du Prieuré N.D. des Bois. Là il se désencombre d’un cerveau trop plein pour entrer en relation avec Jésus Christ et la méditation du chapelet.
Méthodique il lira plusieurs fois la Bible en continu avec un fil directeur comme par exemple : les femmes dans la Bible…

1925-2010 Eugene Renoux recitantA soixante ans c’est la mise à la retraite. Le vide, puis il reprend des activités diverses : caté, accompagnement des familles en deuil, équipe Mouvement chrétien de retraités, relations avec les habitants de Canappeville.

Puis c’est le passage en maison de retraite à Bernay (Eure). Lui, l’impatient va sur la fin y mourir lentement sans se plaindre.
"Tandis que l’homme extérieur s’en va en ruine l’homme intérieur se renouvelle de jour en jour" (2 Co 4,16). Paisible, Frère Eugène va sortir de la vie et entrer en Vie auprès de Dieu.

Extrait de l’homélie prononcée par Frère Jean de FLAUJAC (qui a vécu avec lui au Prieuré Notre-Dame des Bois à Canappeville de 1970 à 1998) ; donné le 29 avril 2010 aux obsèques à Quatremare (Eure)


* CNRZ : Centre National de recherche zoologique
** ITP : Institut Technique du Porc
*** ITCF : Institut Technique des Céréales et des Fourrages

 

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Le Frère Eugène a été moniteur au Centre d’élevage, au Prieuré Notre-Dame des Bois de Canappeville,
de 1951 à 1998.
Depuis sa retraite professionnelle, il était au Manoir St Joseph à Bernay.
Toute sa vie, en plus de ses recherches pointues sur le porc, il a cultivé ses dons artistiques, en particulier le dessin à la plume et la poésie...