Des étapes dans l’itinéraire du frère Louis, rappelés en début de célébration

 Louis est né le 20 mai 1940 à La Pommeraie sur Sèvre en Vendée
Il est entré dans la congrégation des Frères Missionnaires des campagnes en août 64 et a prononcé son engagement définitif le 11 mai 1971.
En souvenir de la consécration de son baptême et de son engagement en vie religieuse nous déposons sa charte de profession, la lumière pascale du baptême brille toujours.
Refrain : Christ est lumière au cœur des pauvres
Christ est lumière au cœur du monde

+Après divers stages il est envoyé au prieuré de Pibrac (Haute Garonne) de 1970 à 1982, ses activités sont partagées entre travail salarié, accompagnement de mouvement de jeunes et formation d’animateurs de la communauté paroissiale. Il est ordonné diacre le 11 octobre 1980.
En souvenir de ces services et du ministère, du sens de sa vie qu’il voulait partager nous déposons son étole.

Il poursuit ses engagements missionnaires à Montricoux (Tarn-et-Garonne) de 1983 à 1989 accompagnant des équipes MRJC et, au sein d’une équipe de Frères, il se dépense pour la formation des laïcs dans diverses paroisses du diocèse, surtout dans le domaine de la liturgie.
Un repos étant nécessaire ses activités sont suspendues en 1990-1991.
Après ce temps de reprise, le frère Louis est envoyé à Chateaumeillant (Cher). De 1992 à 2009. Il exerce son ministère diaconal auprès des gens du voyage, assure des services paroissiaux et s’engage dans des associations (notamment autour du patrimoine). Il participe à des groupes de prières.
Une nouvelle épreuve de santé l’oblige à se soigner. Toujours actif Il prend un autre rythme à La Houssaye (de 2010 à 2013), puis à Brienon, avec de nouvelles activités au gré des rencontres (catéchèse d’adultes, maison de retraite)
En souvenir de l’esprit qui a animé sa vie nous déposons Bible et chapelet dans lesquels il trouvait lumière et force.

Tout homme est une histoire sacrée. Un itinéraire, pas toujours facile mais riche de sensibilité à travers les rencontres dans les diverses régions, les frères et sœurs des campanes, et sa famille. Je ne vous oublierai pas, tous vos visages sont inscrits dans mon cœur, dit-il.
En souvenir des étapes traversées nous déposons ces fleurs.
 

                 A MON  PARRAIN.
 
      
       Tu seras pour moi un souvenir bien vivant, 
 
        porté  par tes visites souriantes,
 
        nos échanges empreints d'une grande et belle  réflexion 
 
        et des idées ouvertes sur le monde et ses habitants.
 
        Tu es pour moi,  au sens le plus noble , un vrai parrain pour la vie.
 
         Je m'associe à vous,  sa famille si importante pour lui ,
 
        à vous ses compagnons d'une longue , riche et belle route
 
         pour rendre  hommage  à  Michel 
 
         et honorer tout ce qu'il  nous a donné et laissé en héritage.
 
         Une belle vie bien remplie qui s'achève  dans la paix pour toujours.
 
 
         Je te dis à Dieu dans la paix.   
 
                       JOSEPH  
 
 
 
 
 
 
 Michel avait deux familles :
 
- une famille de dix enfants, cinq garçons et cinq filles dans laquelle il a grandi jusqu’à son départ pour le séminaire.
 
- la famille des Frères et Sœurs des Campagnes qui comptait beaucoup pour lui. Il en parlait souvent, c’était pour lui deux familles indissociables.
La fraternité, le partage, l’échange, le réconfort, étaient des valeurs essentielles pour lui.
 
D’un tempérament optimiste, il croyait en l’homme. Il était ouvert à l’évolution de notre société tout en se souciant des conséquences parfois néfastes du « modernisme »
 
Il aimait revenir sur sa terre natale de Maroué et prendre un grand bol d’air à la mer.
Lors de ses vacances en Bretagne, il essayait de revoir toute la famille : frères, sœurs, neveux et nièces, cousins, cousines, amis, anciens voisins.
A chaque fois qu’il le pouvait, il participait aux grands évènements familiaux (mariages, communions etc...)
 
Il savait garder une relation amicale et chaleureuse avec les siens. Pour lui, la famille était une « chose importante », le pilier de la société.
 
Comme sa maman qui était couturière, il ne voulait rien jeter, rien perdre. Un bout de tissu, cela peut toujours servir ! Les restes de repas, il faut savoir les utiliser !
 
 
 
Michel était un exemple pour nous. 
Il savait prendre son temps, être à l’écoute des autres. Il était humble, simple, serviable, dévoué.
 
Michel a permis à plusieurs d’entre nous de découvrir la vie des communautés de Frères et de Sœurs des Campagnes où nous avons toujours été très bien accueillis. Nous avons eu un aperçu de ce qu’est être missionnaire en milieu rural et nous avons pu visiter d’autres régions de France. 
Michel était un bon guide !
 
Non loin du prieuré de Lorris où tu as résidé durant quelques années, il y avait une roseraie où travaillait le Frère André. Tu nous as ramené des rosiers greffés qui ont bien poussé et qui sont magnifiquement fleuris en cette saison.
 
Aujourd’hui, c ‘est à notre tour de t’offrir ces fleurs dont le parfum exprime toute notre affection pour toi.
 
Michel, tu nous laisses un grand héritage spirituel, qui, nous l’espérons, sera transmis aux jeunes générations.
 
Merci pour tout ce que tu nous as apporté et qui restera dans nos cœurs.
 

De la part de tes sœurs, ton frère, tes neveux et nièces, tes beaux-frères et belles-sœurs et toute la famille.

2020 Fr Marius

1921 - 2020

« Bon et fidèle serviteur…
Entre dans la joie de ton maître »
(Mt 25,21)

 Il est décédé samedi 14 novembre, à l’âge de 99 ans.

Ses obsèques ont été célébrées
en l’Eglise de Lorris
le mercredi 25 novembre à 10h30
(30 personnes maximum)