À Ceux que j’aime, et qui m’aime – poème amérindien

Quand je ne serai plus là, lâchez-moi !
Laissez- moi partir
Car j’ai tellement de chose à faire et à voir !
Ne pleurez pas en pensant à moi !
Soyez reconnaissant pour les belles années
Pendant lesquelles je vous ai donné mon amour !
Vous ne pouvez que deviner
Le bonheur que vous m’avez apporté !
Je vous remercie pour l’amour que chacun m’a démontré
Maintenant, il est temps pour moi de voyager seul.
Pendant un cours moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous ne serons séparés que quelques temps !
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur !
Je ne suis pas loin et la vie continue !
Si vous en avez besoin, appelez-moi et je viendrai !
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là,
Et si vous écoutez votre cœur, vous sentirez clairement
La douceur de l’amour que j’apporterai !
Quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir
Absent de mon corps, présent avec Dieu !
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer !
Je ne suis pas là, je ne dors pas !
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d’automne,
Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l’étoile qui brille dans la nuit !
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer
Je ne suis pas là, je ne suis pas mort.

 

L’amour ne disparait jamais

La mort n’est rien,

Je suis seulement passé dans la pièce d’à côté.

Je suis moi, vous êtes-vous.

Ce que nous étions les uns pour les autres,

Nous le sommes toujours.

Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné.

Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait.

N’employez pas un ton différent.

Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.

Souriez, penser à moi.

Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l’a

toujours été.

La vie signifie ce qu’elle a toujours signifié.

Elle est ce qu’elle a toujours été.

Le fil n’est pas coupé.

Pourquoi serais-je hors de votre pensée, simplement

parce que je suis hors de votre vue ?

Je vous attends, je ne suis pas loin,

Juste de l’autre côté du chemin.

Vous voyez, tout est bien.

2021 Michel Benoit1941 - 2021
C’est bien, serviteur bon et fidèle
Tu as été fidèle alors que je t’avais confié peu de choses. Je t’établirai sur beaucoup de choses. Viens partager la joie de ton maître. “ Matthieu 25,21-23

Frère Michel Benoît nous a quittés dans la nuit du 9 au 10 juin 2021. 

ll s’est endormi paisiblement dans son lit à la Houssaye-en-Brie dans sa 80ème année.

Des étapes dans l’itinéraire du frère Paul Morel

Paul est né et a été baptisé le 20 décembre 1928 à Lusanger (diocèse de Nantes). Il fait ses études au petit séminaire de Guérande et au grand séminaire de Nantes ; puis il entre au noviciat des Frères Missionnaires des Campagnes le 28 septembre 1952.

En octobre 1955 Il participe à la fondation du prieuré d’Urciers (Indre). C’est là qu’il émet sa profession perpétuelle le 16 mars 1958. Suite à la fermeture du Prieuré en 1959, il fait partie de la communauté de Sainte Sévère, toujours dans l’Indre. Après un court séjour à La Houssaye (1964) il intègre en 1965 le Prieuré de Peyrolles (Bouches du Rhône) nouvellement fondé. Il en devient prieur en 1981 jusqu’à sa fermeture. Il rejoint ensuite le Prieuré de Saint André d’Embrun (Hautes Alpes), 1981-1984, puis celui de Noailles (Oise) et il vient à La Houssaye en 1985 pour accompagner le Frère Jean-Paul Cornet durant son cancer jusqu’à la mort… En 1987 il participe à la fondation du prieuré de Pommier-de-Beaurepaire avec deux Frères et trois Dominicaines Missionnaires des Campagnes

Durant cette période, il partage la vie des ouvriers ruraux, avec de longues journées de chauffeurs routiers et participe à diverses rencontres en ce sens.

Le service fraternel de l’accompagnement du frère malade le conduit en 1997 auprès d’autres frères et en divers lieux (Henri Isambert, Dominique Champault, René jean-Marmou (chez les Sœurs de la Providence à Sens) puis à Brienon en 2009 et à Cheroy (2017) où il accompagne le frère Yves Tulasne jusqu’à la mort. Il entre dans une période de dépouillement jusqu’à ce dimanche 5 mars 2022.