né le 10 août 1926
baptisé le 26 août 1926 à Tuléar (Madagascar)
26 octobre 1944 : entrée au Grand Séminaire de Francheville (Rhône)
1947 : Service militaire à Philippeville (Skikda aujourd'hui) (Algérie)
entré au Noviciat des FMC à La Houssaye-en-Brie le 2 septembre 1949
première profession religieuse le 2 avril 1951
1953 : nommé au Prieuré de St Martin-sur-Ouanne (Yonne)
décédé le 30 août 1958 à Saint-Laurent-de-Chamousset (Rhône)
inhumé au cimetière de La Houssaye-en-Brie
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Le sentier d'une vocation
"Essai d'histoire d'une âme..."
Par son père
Cette histoire est celle de l'âme de mon fils, mort religieux, Frère Missionnaire des Campagnes...
… des éléments qui ont pu contribuer à sa formation, à son développement, influer sur la recherche de son orientation définitive
… et son évolution même au sein d'une communauté qui lui donna tout le nécessaire à une décision libre et motivée, dans l'unique recherche de servir Dieu de son mieux.
On comprendra que je passe très rapidement sur l'influence que put exercer sa famille, moralement et pratiquement très attachée à toutes les prescriptions de l'Église catholique.
Sa santé, dans les premières années de sa vie, et plus tard, pendant son service militaire, soumise aux incertitudes des climats tropicaux, dut agir aussi sur son état d'âme, en ne lui permettant pas de réaliser l'idéal qu'il avait envisagé.
Aussi est-ce uniquement au point de vue intellectuel que je me propose de trouver l'expression de sa pensée dans les différentes circonstances de sa vie.
Les fréquents changements de résidence, nécessités par les obligations de la vie coloniale, l'amèneront jusqu'en rhétorique soit à Dakar, à Courbevoie, à Dalat, à Vinh, à Aix-en-Provence, ses études dans des lycées ou des cours libres, professés en dehors de tout caractère religieux.
Cette période fut marquée pour lui par l'influence du Scoutisme, formation pour laquelle il témoigne le plus vif intérêt, en Indochine d'abord, où pour la première fois, il prit contact avec ce mouvement, puis surtout à Aix-en-Provence, ce qui l'imprégna d'un profond sentiment religieux, ainsi qu'en témoignent les extraits tirés de son Carnet de Route. Il y fut même Chef de Patrouille.
En 1943 la guerre le ramène dans la région lyonnaise, où il termine ses études dans un cours que dirigent les Frères des Écoles Chrétiennes. Et là, à l'influence prépondérante du scoutisme se substitue, au point de vue religieux, celle de l'un de ses maîtres. A noter comme exceptionnelle l'entrée dans les Ordres d'un jeune homme sortant de ce cours.
Dès sa sortie, il sollicite son entrée au Séminaire de Philosophie de Lyon.
C'est au cours de son service militaire en Afrique du Nord qu'un Père Dominicain lui parla des Frères Missionnaires des Campagnes et lui donna le désir de les connaître.
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Notre premier deuil
Par le Père Epagneul
(CHRONIQUE des FMC et SC – N° 43 – Septembre 1958)
Depuis notre fondation, Dieu n'avait rappelé à lui aucun Frère. Le 30 août 1958, le Frère Bernard-Georges Bois devait être le premier d'entre nous à paraître devant Dieu. Le départ est-donné... La portion de la famille F.M.C. d'au-delà de cette terre commence à se former.
Dans notre grande peine, nous comptons sur les prières de nos parents et de nos amis. Elles seront un secours pour l'âme de notre Frère ; elles seront aussi un secours pour ses parents qui souffrent tant, mais avec foi, et pour sa famille religieuse.
Le Frère Bernard-Georges était né à Madagascar en 1926, son père étant médecin colonial. Après des études secondaires à Aix-en-provence et à Lyon, et après plusieurs années de Grand Séminaire à Lyon, il prenait l'habit des F.M.C. le jour de notre érection canonique, le 2 octobre 1949, à la cathédrale de Meaux.
Après l'achèvement de ses études préparatoires au sacerdoce, le Frère choisit de servir les ruraux de France comme Frère Auxiliaire. Il le faisait, avec un dévouement constant, discret et profondément surnaturel, au Prieuré de Saint-Martin-sur-Ouanne (Yonne) depuis ses débuts en 1953.
Sa santé donnait des inquiétudes depuis longtemps. Il y a environ trois mois, une hémorragie avait entraîné une hospitalisation de trois semaines à Montargis. Ensuite, il fallut recourir à un grand chirurgien de Lyon en vue d'une opération délicate à la rate. Notre Frère subit une seconde opération. Puis, ses forces déclinèrent peu à peu jusqu'au 30 août. Transporté de l'hôpital de Lyon à Saint-Laurent-de-Chamousset (Rhône), où habitent ses parents, c'est là qu'il mourait quelques instants après son arrivée.
Depuis le 1er septembre 1958, le corps du Frère Bernard-Georges repose dans le cimetière de Saint-Laurent. Nous formons le projet de le ramener au petit cimetière que nous souhaiterions avoir au Prieuré Saint-Martin.
Ne serait-il pas bien qu'en attendant la bienheureuse résurrection, les corps des Frères reposent au berceau même de notre famille religieuse ?
Nombreux furent ceux qui, à St-Laurent-de-Chamousset le jour de l'enterrement, et à Saint-Martin-sur-Ouanne quelques jours plus tard, ont prié avec nous, pour notre Frère, non pas perdu, mais envoyé devant, et que nous espérons rejoindre «dans la joie du Maître».
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Eloge funèbre prononcé le 3 septembre 1958
à St Martin sur Ouanne
Merci d'être là avec nous, en ce jour de prière pour notre Frère.
Si vous êtes là, c'est que le Fr. Bernard n'était pas seulement notre Frère à nous, mais notre Frère à tous.
« Notre Frère à tous » : c’était le programme de sa vie.
Je ne me souviens pas qu’il ait refusé un service, fut-il fatigué, las; il n'en parlait jamais; il était toujours prêt. Il suffisait qu'on lui demande quelque chose pour qu’il retrouve son sourire et son énergie
Non seulement le Fr.Bernard rendait service, mais en tout travail, il voyait d'abord le service à rendre. Service de remplacement d'un facteur : nombreux services rendus en portant le courrier.
En toutes choses, il mettait sa gentillesse, sa délicatesse. Il cherchait à deviner ce qui faisait plaisir. Jamais il n'a fait souffrir un amour-propre en offrant son aide.
Vraiment, le Fr.Bernard était notre frère à tous, et par son amitié, il était un lien entre tous.
Mes Frères, je voudrais que vous compreniez aussi ceci. Pour que notre Frère se dépense sans compter, pour qu'il se consacre au service des autres, c'est qu'au cours de sa vie, il y avait le Christ.
Tous, vous avez été frappés du respect qu' il avait de la maison de Dieu, de son amour de le parole de Dieu, de son désir de vivre de la vie du Christ ; vivre l'humilité du Christ qui, le Jeudi-Saint lavait les pieds de ses disciples; vivre la délicatesse du Christ qui préparait un repas à ses apôtres, après la pêche.
Si l'exemple de ses parents l'a aidé à réaliser cet idéal, sa vie a été celle que nous connaissons, parce qu'elle était remplie de l'amour de Dieu. Sa vie n'a pas été vide parce qu'elle était remplie de la présence de Dieu. Et son grand désir, sa grande souffrance fut de voir certains qui l'entouraient ne pas partager la même foi, la même charité, de voir cette amitié réciproque en rester à l'amitié, et ne pas déboucher sur l'amitié divine.
Il est notre frère parce qu'il rendait service ; il est surtout notre frère parce qu'il nous a fait mieux connaître l'Évangile. Remercions Dieu de nous avoir donné un tel Frère, tout en étant dans la peine de le voir partir si vite !
Frère Eugène Grange (1925-2012)
Après un temps à la ferme familiale dans les Monts du Lyonnais, Frère Eugène est entré dans la congrégation FMC à 28 ans. Comme maçon il a laissé beaucoup de réalisations dans les prieurés : La Houssaye (Seine-et-Marne), Crancey (Aube), Boulogne-sur-Gesse (Haute-Garonne)… Depuis 2006 il résidait au Prieuré de Brienon (Yonne). Il a su trouver sa place à la maison de retraite, participant aux activités et à la prière mariale.
Ses obsèques ont été célébrées en l'église de La Houssaye-en-Brie (Seine-et-Marne) le 27 septembre en présence de son frère et de ses neveux et nièces, de Frères Missionnaires des Campagnes, de Sœurs des Campagnes, d’amis venus des lieux de mission où il avait été envoyé.
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Voici quelques extraits de l'homélie
du Frère Jacques Dentin,
à partir de l’évangile de Mathieu, chapitre 7, versets 24 et suivants :
"Ainsi, quiconque écoute ce que je viens de dire et le met en pratique sera comme un homme intelligent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les rivières ont débordé, la tempête s'est abattue sur cette maison, mais elle ne s'est pas écroulée, car ses fondations avaient été posées sur le roc".
Une telle maison, bâtie sur le roc c'est une vraie maison de maçon, solide et sécurisante. Jésus, véritable artisan savait qu'il est fondamental de bâtir sur du solide et de poser de vraies fondations avant d'entreprendre toute construction, qu'elle soit matérielle, intellectuelle et surtout humaine, dans le respect de la dure loi du réel.
Frère Eugène avait conscience que sa personnalité humaine s'était bâtie sur le roc des valeurs évangéliques et des exemples de foi reçus au sein de sa famille et de son cher village natal, Larajasse (Rhône), auquel il sera fidèle toute sa vie, ne voulant pas manquer « la fête des classes » traditionnelle dans la région.
Son enfance et sa jeunesse ont donc été marquées par le rythme régulier des saisons et le cycle fidèle des fêtes chrétiennes. Sa foi au Dieu vivant et son attachement inconditionnel à Jésus l'ont amené au don total de lui-même dans la vie religieuse chez les Frères Missionnaires des Campagnes. Il lui était évident qu'il devait répondre à l'appel du Seigneur au sein de ce monde rural qui l'a vu grandir.
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Mais très vite, en arrivant en Seine-et-Marne, et dans les divers prieurés où il a été envoyé, il a réalisé la grande diversité des situations et l'importance que l'Église pourrait y tenir. Jamais il n'a douté de sa place dans ces univers, culturellement si différents, ni l'importance de la présence missionnaire en communauté, au sein de populations courageuses, généreuses, mais apparemment si peu religieuses. C'est dans ces divers contextes qu'il a toujours mené la vie ordinaire, simple, discrète et laborieuse d'un maçon.
Il a partout noué des liens humains naturels et solides, tant par sa présence sur quelques chantiers qu'à l'époque où il est devenu, dans le Comminges, artisan indépendant…
Sa vocation missionnaire s'enracinait ainsi à travers des liens familiers spontanés, où beaucoup de choses de la vie étaient partagées.
Revenu en pays briard pour l'accueil au Prieuré saint Martin, la proximité avec quelques familles de gitans et de gens du voyage l'ont amené à restaurer la petite chapelle de sainte Aubierge où il les retrouvait lors des pèlerinages ou lors de célébrations familiales...
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L'évolution du monde et toutes les techniques l'amenaient parfois à s'interroger sur l'avenir de la société et de l'Église. Mais quand il découvrait le bonheur manifesté lors d'une naissance ou d'un mariage religieux bien préparé, cela lui redonnait confiance en l'avenir d'un monde où les valeurs humaines de justice, de solidarité et de paix, et les références évangéliques de fidélité, seraient encore et toujours là.
Une phrase du livre des proverbes pourrait bien s'appliquer à Frère Eugène : "Le Seigneur a horreur des gens tortueux et les hommes droits sont parmi ses intimes" (Proverbes 3, 32)
1926-2010
Fr Etienne Kauffeisen est décédé le 21 décembre 2010, dans l’Yonne, à Brienon-sur-Armançon à la maison St Loup, maison médicalisée où sont d’autres FMC.
Ses funérailles ont eu lieu à la Houssaye en Brie.
Le 14 novembre 1964, notre Frère Henri-Louis Letessier était rappelé à Dieu. Pour vous dire ce qu'a été ce Frère, nous ne saurions mieux faire que de vous mettre sous les yeux le texte de l'allocution prononcée, aux obsèques, par M. le Chanoine Grillon, Vicaire Général d'Orléans. A tous ceux qui nous ont aidés dans cette épreuve, nous disons le plus fraternel merci et aussi le merci de la famille du Frère.
Les Frères du Prieuré de Vimory (Loiret)
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Je tenais à exprimer publiquement la reconnaissance de Mgr l'Évêque et du diocèse d'Orléans pour tout le travail accompli, dans ce coin de notre Gâtinais, par l'humble Frère Henri, en étroite collaboration avec les Frères du Prieuré de Vimory, les prêtres du secteur de Lorris et les Sœurs de Lombreuil. Hier, nous recevions de Rome un télégramme qui nous assurait de la profonde sympathie de Mgr Riobé : «Uni Frères et diocèse, prières petit Frère Henri. In paradisum. Évêque Orléans».
Depuis trois jours, les populations confiées à la sollicitude des Frères n'ont cessé de donner des marques touchantes de leur attachement au regretté Frère Henri. Avant-hier soir, c'était ce groupe de paroissiens qui venait veiller et prier auprès de celui qui les a servis avec tout son cœur et de toutes ses forces ; hier, c'était ces jeunes du secteur qui déposaient un beau crucifix sur son cercueil ; le journal local qui évoquait, en des termes si délicats et particulièrement heureux, la grande bonté, le dévouement de tous les instants et la gentillesse souriante de Frère Henri ; c'était cet homme de chez nous, qui l'a bien connu et qui déclarait spontanément : « Il était pour moi plus qu'un frère » ; aujourd'hui ce sont ces prêtres et ces fidèles nombreux venus entourer une dernière fois celui qui, si souvent et de mille manières, à l'exemple du Seigneur Jésus, est passé au milieu d'eux en faisant le bien. Tout préparait Frère Henri à exercer ce ministère auprès des populations laborieuses de nos campagnes, et d'abord ses origines familiales.
(PHOTO : Au centre du groupe des Frères)
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Né en 1915, troisième d'une belle famille chrétienne de huit enfants, dans la Mayenne, il sait ce qu'est la vie d'un père et d'une mère qui se dévouent sans compter pour les leurs. Il trouve auprès de ses parents le modèle des vertus évangéliques que nous admirions en lui-même.
Prisonnier de guerre, il rentre dès 1941 en qualité de soutien de famille et continue le métier d'artisan-charron de son père décédé. Ses responsabilités vis-à-vis des siens ne l'empêchent pas de se dévouer à sa commune de La Bazouge-de-Chemeré, dont il est conseiller municipal.
Comme sa sœur aînée, il entend l'appel de Dieu à la vie religieuse. Il attend néanmoins qu'un frère plus jeune soit prêt à reprendre le petit atelier familial ; et, à l'âge de 38 ans, il entre au noviciat des Frères Missionnaires des Campagnes. Le 25 mars 1955, en la fête de l'Annonciation de Notre-Dame (ceux d'entre nous qui l'ont accompagné à Lourdes connaissent sa dévotion à la Sainte Vierge), il se consacre à Dieu par les vœux de religion.
PHOTO : Avec le Père Epagneul, le 13 avril 1958, à La Bazouge-de-Chemeré (Mayenne) le jour de ses voeux perpétuels
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Son temps de formation terminé, il vient rejoindre, en 1956, Frère Louis-André Claudel déjà arrivé à Lombreuil. Toute son activité missionnaire se déroulera, durant huit années, dans cette région de Lombreuil et Vimory (Loiret). Disciple fidèle du Père Epagneul, il trouvera sa joie à partager le plus possible la vie rurale et simple des travailleurs de la campagne, leur donnant toute son amitié, son dévouement, ses forces et sa santé, nous montrant à tous, par son exemple, ce que doit être l'Eglise de Jésus-Christ au milieu des hommes : servante et pauvre. L'un de vous, mes frères, l'a bien défini qui disait dimanche : «Il était ouvrier et il savait ce qu'était la peine.» Ce rayonnement de Frère Henri n'a d'autre explication que son amour de Jésus-Christ, à qui il s'était donné sans réserve. Sa charité toujours en éveil, sa délicatesse sachant deviner ce qui pouvait faire plaisir, sa prédilection pour les malades, les vieillards, ceux qui peinent et ceux qui souffrent, son sourire malgré la fatigue, tout cela jaillissait d'un cœur pleinement oublieux de soi et pleinement livré à l'Amour infini de Dieu pour les hommes.
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Obsèques à Vimory (Loiret) le 7 novembre 1964
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Cher Frère Henri, nous vous remercions, ce matin, d'avoir été auprès de nous le témoin fidèle de l'Evangile. Désormais, nous ne vous verrons plus parcourir inlassablement les routes de nos campagnes, apportant aux uns le courrier qu'on attend chaque matin, vous rendant à l'une ou l'autre des activités des jeunes de notre secteur, les aidant à organiser camps de vacances, Coupes de la Joie ou séances théâtrales ; vous ne nous emmènerez plus en ces randonnées à travers la France ou quelque pays étranger ; vous ne viendrez plus passer amicalement une soirée dans nos familles, partageant nos joies, nos peines, nos travaux et nos moments de détente ; vous ne serez plus là pour initier nos enfants au service de l'autel... Nous sommes sûrs que vous demeurerez cependant parmi nous, invisiblement, nous entraînant par le souvenir de vos exemples et travaillant, mieux encore qu'ici-bas, à nous préparer sine place auprès de Dieu notre Père. Puisse se réaliser le vœu par lequel vous terminiez votre testament spirituel que vous écriviez huit jours avant de mourir !
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Testament spirituel du Frère Henri-Louis
Montargis, ce 7 novembre 1964.
Que la volonté de Dieu soit faite ! Seigneur, je fais le sacrifice de ma vie pour la rémission et le pardon de mes fautes ; pour ma chère famille : frères, sœurs, neveux et nièces ; «Que le Seigneur nous accorde de nous retrouver tous un jour réunis avec ceux qui déjà nous ont précédés» ; pour tous mes Frères en religion, mes Supérieurs, le Père à qui je dois tant ; pour tout le personnel de l'hôpital -. chirurgien, docteurs, religieuses, infirmiers et infirmières ; pour tous nos chers paroissiens de nos villages, remerciant au passage tous ceux qui ont bien voulu me rendre visite ; «Toutes les fois que vous visitez un malade, c'est Moi-même que vous visitez», dit le Christ dans l'Évangile ; pour tous les chers jeunes auxquels je demande pardon de n'avoir pas aidé plus ; «Puissiez-vous, en souvenir de celui qui vous aimait tant, rester dans la ligne de votre Baptême, c'est-à-dire chrétiens toute notre vie !»
O Seigneur, accordez-moi la grâce de votre Paradis, ainsi qu'à tous ceux à qui je dis : « Ce n'est qu'un au revoir » .
(PHOTO : Fr Henri-Louis et Mgr Riobé, évêque d'Orléans, juin 1963)
Frère Henri-Louis Letessier
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